Les âmes ont quitté
les corps, elles sont suspendues dans l’air, meurtries et blessées par la
violence des actes. Elles restent immobiles, hésitantes, lestées par
l’absurdité des faits et des causes. Pas un souffle de vent, pas un soupçon de
bise qui viendrait les balayer, qui leur permettrait enfin de monter au ciel,
libérées des contraintes matérielles.
Les plaintes se font murmures, ces
murmures se mélangent aux appels des vivants en une harmonie douteuse qui se
prolongera jusqu’au repos qui enfin arrivera.
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